“Docteur,” commença Don, un enseignant de 35 ans, “j’ai dit à ma femme que nous devrions vendre ma voiture parce que je ne peux tout simplement plus conduire. Chaque fois que je vais quelque part, je ne cesse de penser que je renverse des gens avec ma voiture. Ça pourrait être un joggeur, un piéton, quelqu’un à vélo, ou même un animal. Je dois m’arrêter pour sortir et vérifier si j’ai renversé quelqu’un, ou alors je dois faire vingt fois le tour du pâté de maisons. Je regarde tellement dans le rétroviseur que j’ai peur d’avoir réellement un accident. Je regarde les informations et lis le journal tous les jours pour voir s’il y a eu des accidents près des endroits où j’étais avec ma voiture. Si j’entends une sirène ou vois une voiture de police ou une ambulance, je pense qu’ils se rendent à l’endroit où j’ai tué quelqu’un. Je ne me sens jamais sûr.”

Les pensées intrusives qui surgissent spontanément dans votre esprit peuvent vous mettre mal à l’aise, mais elles sont courantes et il existe des stratégies pour les gérer.

Il s’agit d’une pensée étrange, dérangeante ou d’une image troublante qui surgit de nulle part. Cela peut être violent ou à caractère sexuel, ou une peur récurrente de faire quelque chose d’inapproprié ou d’embarrassant. Quelque soit son contenu, elle est souvent troublante et peut susciter des sentiments comme la peur ou la honte. Plus vous essayez de chasser ces pensées de votre esprit, plus elle persiste.

10 conseils pour vous aider dans votre traitement

  1. Attendez-vous à l’inattendu et acceptez le risque. Vous pouvez avoir une pensée obsessionnelle à tout moment et en tout lieu. Ne soyez pas surpris lorsque des pensées obsessionnelles anciennes ou nouvelles apparaissent, et soyez toujours prêt à utiliser vos outils thérapeutiques. Le risque fait partie intégrante de la vie et, en tant que tel, il ne peut être complètement éliminé. N’oubliez pas que ne pas se rétablir est le plus grand risque qui soit !

Les troubles anxieux chez les femmes pendant leur grossesse et dans les mois qui suivent l’accouchement sont souvent méconnus et insuffisamment traités, et peuvent avoir un impact important sur la santé de la mère, du nourrisson, de la famille et sur la relation mère-bébé. L’anxiété obsessionnelle en est un exemple courant, de nombreuses mères s’inquiétant de la sécurité ou du bien-être de leur enfant. Cette anxiété peut s’aggraver considérablement dans les semaines et les mois qui suivent l’accouchement et prendre la forme d’un trouble obsessionnel compulsif (TOC). On parle généralement de trouble obsessionnel compulsif périnatal ou de trouble obsessionnel compulsif post-partum, uniquement en raison du moment où les symptômes se manifestent : pendant la grossesse ou après l’accouchement.