Comment Réussir Votre Traitement Contre le TOC
10 conseils pour vous aider dans votre traitement
Attendez-vous à l’inattendu et acceptez le risque. Vous pouvez avoir une pensée obsessionnelle à tout moment et en tout lieu. Ne soyez pas surpris lorsque des pensées obsessionnelles anciennes ou nouvelles apparaissent, et soyez toujours prêt à utiliser vos outils thérapeutiques. Le risque fait partie intégrante de la vie et, en tant que tel, il ne peut être complètement éliminé. N’oubliez pas que ne pas se rétablir est le plus grand risque qui soit !
Ne perdez pas de temps à essayer d’empêcher ou de ne pas penser vos pensées. Des études ont montré qu’il est impossible d’arrêter ou de repousser efficacement certaines pensées. Votre devise devrait être : “Si je veux y penser moins, pensez-y plus”.
Essayez de ne pas penser tout noir ou tout blanc. Ne vous dites pas qu’un seul faux pas signifie que vous êtes un échec total. Si vous faites un faux pas et que vous vous livrez à une contrainte, vous pouvez toujours vous reprendre et faire quelque chose qui vous mettra au défi. La bonne nouvelle, c’est que vous êtes là pour longtemps et que vous avez toujours une autre chance. Il est normal de faire des erreurs lorsqu’on apprend de nouvelles compétences, en particulier dans le cadre d’une thérapie. Cela arrive à tout le monde de temps en temps.
Allez toujours vers l’anxiété, ne vous en éloignez jamais. La seule façon de surmonter une peur est de l’affronter. Vous ne pouvez pas fuir vos propres pensées, vous n’avez donc pas d’autre choix que de les affronter. Si vous voulez guérir, vous devrez le faire.
N’oubliez pas que la prise en charge de vos symptômes relève de votre seule responsabilité. N’impliquez pas d’autres personnes dans vos devoirs thérapeutiques (sauf si votre thérapeute vous le demande) et n’attendez pas d’elles qu’elles vous poussent ou vous motivent. Ils ne seront pas toujours là quand vous aurez besoin d’eux, mais VOUS êtes toujours là pour VOUS. Allez à votre propre rythme et essayez simplement de vous concentrer sur votre trouble obsessionnel-compulsif chaque jour, un jour à la fois.
Ne vous laissez pas distraire par le perfectionnisme. N’attendez pas le “moment idéal” pour commencer vos devoirs de thérapie. La procrastination est une caractéristique de nombreux TOC. Commencez donc vos devoirs de thérapie le jour même où vous les recevez. Le moment idéal est celui où vous commencez à les faire. Si vous êtes obsédé par le fait de devoir faire vos devoirs à la perfection, ou si vous adhérez aux mêmes règles rigides à chaque fois que vous les faites, vous risquez d’en faire une autre compulsion. De même, ne faites pas vos devoirs de manière excessive au point d’y consacrer toute votre journée. N’oubliez pas que vous avez encore une vie à vivre !
Accordez toute votre attention à vos devoirs et ressentez l’anxiété. Ne faites pas vos devoirs en même temps que d’autres activités et ne les laissez pas devenir routiniers au point de vous déconnecter de vous-même. Vous devez ressentir les émotions difficiles qui font partie du processus de guérison. Si vos devoirs ne vous causent pas vraiment d’anxiété, parlez-en à votre thérapeute afin que vous puissiez travailler ensemble pour les rendre plus efficaces. Essayez de faire tous les nouveaux devoirs pendant au moins une semaine avant de décider qu’ils ne vous rendent pas anxieux. Certains travaux peuvent provoquer des réactions plus tard et il faudra peut-être les faire plusieurs fois avant que l’anxiété ne se manifeste.
Veillez à ne pas vous rassurer et à ne pas réduire à néant vos efforts. Le fait de vous rassurer annulera les effets de tout devoir de thérapie sur lequel vous l’utilisez et vous empêchera de vous améliorer. Évitez de vous dire des choses qui peuvent saper tout le travail que vous faites, comme par exemple : “Ce n’est qu’un devoir : “Ce n’est qu’un travail à domicile et les choses que je dis et fais ne comptent pas et ne sont pas réelles”, “Mon thérapeute ne me demanderait pas de faire quelque chose qui pourrait me nuire ou nuire aux autres” ou “Je ne fais cela que parce qu’on me l’a demandé, je ne suis donc pas responsable de tout ce qui pourrait arriver de mal”.
N’oubliez pas que vous souffrez d’un trouble obsessionnel-compulsif, ce qui signifie que les compulsions sont le problème. Vous ne pourrez pas toujours vous fier à vos propres réactions ou à ce que vous pensez et ressentez, surtout s’ils semblent vous dire des choses très négatives et extrêmes. Si vous n’êtes pas sûr que quelque chose soit vraiment un symptôme, traitez-le comme tel. Mieux vaut un peu plus d’exposition que pas assez. Lorsque vous reconnaissez que ce sont vos compulsions qui posent problème, arrêtez de les faire et restez dans la situation de peur. Vous développerez une tolérance et les sentiments difficiles finiront par disparaître.
Prenez toujours le temps d’être fier de vos efforts et de reconnaître vos succès ! Reconnaître ses succès est un bon moyen d’entretenir sa motivation. Revenez sur des missions antérieures qui ne vous posent plus de problèmes si vous pensez que vous ne progressez pas.
La mission de l’IOCDF est de veiller à ce qu’aucune personne affectée par un TOC ou un trouble apparenté ne souffre seule. Notre communauté apporte de l’aide, de la guérison et de l’espoir.
